Soldes 2023 : les conseils pour mieux consommer
Publié le 11 janvier 2023
Faites jouer votre droit de rétractation pour les achats sur Internet
Vous bénéficiez pour certains achats sur Internet acquis auprès d’un professionnel de l’Union européenne, d’un délai de rétraction de 14 jours qui débute à la date de livraison, que le produit soit en promotion ou pas.
L’existence ou l’absence du droit de rétractation doit être mentionné avant la finalisation de la commande (l’absence de droit de rétractation concerne par exemple l’achat de places de spectacles, ou des produits personnalisés …). Lorsque le délai de rétractation existe, un formulaire respectant un modèle donné doit être disponible.
N’achetez pas les yeux fermés
Assurez-vous que les sites sur lesquels vous effectuez vos achats sont dignes de confiance : mentions légales, identité du vendeur, raison sociale, coordonnées du médiateur de la consommation en cas de litige ...
Soyez également attentifs à certaines mentions telles le montant des frais de port ou d’éventuels frais de douane, les dates de livraison…
Pour les achats en ligne, assurez-vous que le paiement soit sécurisé (https ou logo de cadenas à côté de l’URL). De manière générale, méfiez-vous du hameçonnage (phishing) : cette technique est utilisée par des fraudeurs qui usurpent l’identité de sociétés connues pour obtenir vos données personnelles, notamment bancaires.
Faites jouer la garantie
Les limitations de garanties légales sur les produits soldés sont illégales. Un article soldé bénéficie des mêmes garanties en matière de défauts de fabrication non apparents, de défauts de conformité ou de service après-vente que tout autre article.
En cas de vice caché, le vendeur est tenu de remplacer l’article ou de le rembourser au consommateur. En cas de défaut de conformité identifié dans les deux ans après l’achat, le vendeur est tenu de vous proposer la réparation ou le remplacement du bien non-conforme, ou, en cas d’impossibilité de ces deux options, de vous rembourser le bien.
Dans les autres cas, le commerçant n’est pas tenu juridiquement de procéder à l’échange ou au remboursement, mais il peut le faire à titre purement commercial. En tout état de cause, le commerçant est tenu d’appliquer toute disposition relative à l’échange ou au remboursement dont il fait la publicité, soit sous forme d’affichage dans le magasin, soit mentionnée sur les tickets de caisse ou sur d’autres supports.